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Daniel Collard, une aide pour aller mieux et mieux se sentir.

Psy Gestalt à Nation, Paris 20ème

Daniel Collard, Psychothérapie relationnelle et humaniste, Gestalt-thérapie

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En Gestalt-thérapie

"L'important n'est pas ce que l'on a fait de moi, mais ce que je fais moi même de ce qu'on a fait de moi." J. P. Sartre 1966

La Gestalt-thérapie est une thérapie du contact avant tout ; comme dans la vie, nous cherchons en permanence à faire contact parce que nous sommes des êtres sociaux dans la majeure partie des cas et avons besoin de contact pour nous développer. La Gestalt offre alors d’observer finement comment nous entrons en contact, comment nous, organismes, contactons notre entourage, environnement. 

Gestalt signifie « forme » au sens de prendre forme, ce qui apparait. Nous prendrons donc en compte ce « qui apparait » à l’occasion du travail thérapeutique, à la frontière contact, entre le patient et le thérapeute, l’organisme et l’environnement. Elle cherche alors à faire constamment dialoguer les pensées, les émotions et sensations corporelles. C’est-à-dire qu’il est tenu compte de l’individu dans sa globalité, dans toutes ses dimensions pour réaliser un travail de fond et possiblement transformateur.

Nous nous intéressons ainsi à l’environnement du sujet pour entre autres comprendre la façon dont il s’est construit et développé à l’occasion de ses liens parentaux, familiaux, amicaux, sociaux.

Observer la manière de rentrer en contact, de faire lien nous intéressent et font apparaitre les processus mis en œuvre et les répétitions et mécanismes invalidants, qui ne permettent pas la fluidité des rapports et entretiennent l’insatisfaction, la frustration ou renouvellent des façons de faire et d’être insatisfaisantes.

Nous intéressant à la manière de rentrer en contact et faire lien, notre attention se portera alors davantage sur le « comment » que sur le « pourquoi ».

C’est ainsi à l’aune de la relation thérapeutique qui s’établie de séance en séance que nous allons pouvoir observer les empêchements à la relation, les reproductions à l’œuvre qui contrarient le juste déploiement de soi. Ces prises de conscience essentielles à la possibilité d’une transformation vers l’autonomie, se réattribuer le(s) choix, à l’accession à sa propre responsabilité, à la création de sa propre vie.

Les contraintes existentielles 

La Gestalt, thérapie existentialiste, met au premier plan l’expérience du vécu. L’individu se construit dans et par son existence.

Ainsi en Gestalt, on conserve la singularité de chacun, la primauté du vécu, le postulat de la liberté (on parle ici de la responsabilité !), nous allons nous attacher à l’expérience de la personne reçue et de nous détacher des idées préconçues.

Les données existentielles :

  • la finitude : nous sommes tous confrontés à l’expérience de l’angoisse qui accompagne l’achèvement irréversible d’une situation ; mort, divorce, âge, licenciement, retraite..
  • la solitude : elle renvoie à l’isolement de soi face aux autres, isolé des autres, c’est la solitude interpersonnelle. La solitude intra-personnelle consiste à se couper de certaines parties de soi. La solitude existentielle enfin, nous sommes fondamentalement seuls (on meurt bien seul) 
  • la responsabilité : nous sommes bien responsables de nous-mêmes, de notre vie et de la façon dont nous la menons. Au sens existentialiste, la responsabilité est le corolaire de la liberté.
  • L’imperfection : c’est la constatation que sommes limités ! La perfection n’est pas dans l’homme, elle est dans ses intentions !
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